dimanche 22 août 2010

pour une emission c'est par sorcier sur les "dys"

rdv sur facebook pour voter ! : http://www.facebook.com/event.php?eid=126815973998557&ref=mf


"Voici la lettre que nous allons envoyer prochainement à l émission.

IL S'AGIT JUSTE D UNE SIGNATURE!!!!!!!

Il faut choisir l option "PARTICIPERA" pour que votre signature soit validée!!
...
Merci!

__________________________

Dys moi….. "C’est pas sorcier ":

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes un groupe de parents et d’amis d’enfants atteints de troubles "dys", troubles invisibles et méconnus. Notre groupe "dys moi..." sur facebook a été créé très récemment afin que les enfants atteints de troubles "dys" (dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie, dysgraphie...) , soient reconnus tant par l’ensemble du corps médical (paramédical inclus), que par l’Education Nationale et bien entendu, par tout individu.
Mais aussi que des étiquettes ne soient plus posées sur nos enfants. Entendre les phrases "C’est un feignant", "Il n’y arrivera jamais", " Il a un problème psy.", "Il est débile", "Il refuse l’écriture", "Il ne fait pas d’effort" entraînent des souffrances injustifiées.

A ce jour, les enfants dont l’handicap est reconnu par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (M.D.P.H.) peuvent bénéficier, entre autre, d’aménagements scolaires. Les autres, ceux qui ont des incapacités plus "légères" ou moins apparentes ( peut-être parce que l’enfant réussit à les masquer par fierté ou par peur d’être exclu, au prix d’une grande fatigue qui, elle aussi, ne sera pas visible) ou qui font encore, l’objet de polémiques doctrinales sont au "bon vouloir" des uns et des autres, parents inclus.
L’enfant "dys", handicap reconnu ou non, combat tous les jours ses carences. Il est volontaire, est avide d’apprendre et d’échanger.

Votre émission permettrait d’expliquer les diverses "dys.", de présenter le quotidien des enfants "dys.", d’exposer la ou plutôt les (puisqu’il y a, nous semble-t-il, une certaine inégalité de traitement) positions du corps médical et de l’école face aux "dys.".
Nous serions ravis de votre aide dans notre "course à la reconnaissance". De plus chacun contribue à l'amélioration du système d'apprentissage des enfants.

Ne vous inquiétez pas, nous trouverons un endroit pour garer le camion!!!

Nous vous remercions de l’attention apportée à notre courrier et nous nous permettons de rappeler que la journée pour les "dys." est le 10/10/2010.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, de nos sentiments les plus respectueux.

L équipe de "Dys moi", leurs membres et APEDYS Aquitaine"

mercredi 11 août 2010

mardi 10 août 2010

Ces bébés qui dorment trop peu

voici un petit texte trouvé sur :

http://www.chemindevie.net/article-ces-bebes-qui-dorment-trop-peu-53509585.html


"Une des surprises que vous avez peut-être eues depuis la naissance de votre enfant est le changement drastique qui a bouleversé vos nuits. Bien sûr, vous saviez qu’un nouveau-né boit la nuit, mais vous ne vous imaginiez pas que vous auriez à vous relever aussi souvent. Au bout de quelques semaines, vous avez probablement aussi constaté que la faim n’est pas seulement ce qui garde votre bébé éveillé. Eh oui, bébé semble rassasié et pourtant il pleure encore dans vos bras ou bien se met à pleurer dès que sa tête touche le matelas. Qu’est-ce qui se passe ? Vous avez très hâte de retourner entre vos draps, pourquoi pas lui ?

Donner la parole à un bébé…
Dans cet article, je vous ferai part de ce que peut donner concrètement une consultation avec un très jeune bébé à qui l’on donne la parole grâce à cette approche à la fois corporelle et énergétique toute simple qui se nomme «PAB» (Parole Au Bébé). Le cas que j’ai choisi de vous présenter concerne Adrien qui dormait très peu. Voici l’histoire de son problème de sommeil… mais de son point de vue à lui.

Adrien est âgée de 5 semaines et il ne dort pas, ni la nuit, ni le jour... ou si peu. Ses parents le voient bien quand il est fatigué : on le met au lit, il semble glisser facilement vers le sommeil et voilà qu’au moment où on le voit s’abandonner, il sursaute comme s’il avait reçu un choc électrique, tente de se redresser, crie, pleure et ne s’endort plus du tout. Épuisés, ses parents ont tout essayé : ni les bras patients, ni la poussette, ni le porte-bébé, ni l’auto ne l’aident à s’endormir. Un court somme suit finalement de longs pleurs et Adrien s’endort d’épuisement pour un bref sommeil agité et nerveux.

La PAB est une technique que j’ai mise au point en m’inspirant du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée. Elle nous permet de traduire les réponses que nous livrent la Sagesse du corps et l’intelligence innée de l’être. Cette approche qui ne nécessite aucun don particulier –mais une solide formation et de la pratique- nous a permis d’identifier les éléments majeurs à la source du problème de sommeil d’Adrien.

Deux causes principales...
Bien des causes peuvent être à l’origine d’un problème de sommeil chez un bébé : une peur, une difficulté d’adaptation, un traumatisme (physique, relationnel, psycho-émotionnel, énergétique, existentiel, etc.) liés à un événement du début de sa vie, de la vie fœtale ou de la naissance. Mais dans le cas d’Adrien plus précisément, la cause est double : physique et émotionnelle. La PAB nous permet en effet de cibler très précisément toutes les causes en vue.

Une souffrance physique…
Le test kinésiologique révèle que sa difficulté à dormir provient d’une tension au niveau du cou qui l’empêche de tourner la tête librement. Au moment où un bébé est sur le point de s’endormir, sa tête se tourne automatiquement vers la droite ou vers la gauche: c’est le «réflexe tonique du cou» propre à tous les bébés âgés de moins de six mois. À cause de cette tension du cou, Adrien ressent une souffrance physique intense au moment où sa tête s’abandonne d’un côté ou de l’autre, douleur qui l’empêche d’adopter la position naturelle du sommeil propre aux bébés de cet âge. L’Intelligence innée du corps d’Adrien précise que cette tension est due à la compression que sa tête a subie dans le petit bassin de sa mère durant les dernières journées de sa gestation.

Au niveau émotionnel…
La Sagesse du corps d’Adrien nous fait part d’un sentiment qui s’est éveillé en lui lors des dernières journées qui ont précédé sa naissance. Il nous dit s’être senti coincé et impuissant. Sa réaction personnelle alors a été de résister. Sa naissance a été très difficile pour cette même raison et cela se ravive chaque fois qu’il fait face à une situation qui demande un certain lâcher-prise comme le sommeil par exemple. Il se tend pour résister à ce qu’il croit être un réel danger pour lui.

Durant toute la consultation, Adrien a été silencieux, très présent, les yeux grand ouverts, mais lorsque nous avons abordé cet aspect psycho-émotionnel de sa situation, il s’est mis à pleurer à gros sanglots. Il nous exprimait à sa façon combien cette émotion était intense et douloureuse pour lui. Après quelques minutes, ses parents l’ont vu se détendre profondément et, pour la première fois de sa courte vie, sa tête s’est complètement tournée sur le côté, le visage éclairé d’un sourire éclatant.

SON remède…
Pour parfaire le travail au niveau physique, l’intelligence innée d’Adrien a suggéré une rencontre en ostéopathie. Un seul rendez-vous a été nécessaire chez une ostéopathe qu’il a identifiée de façon précise. Le travail s’est fait tout en douceur puisque le symptôme avait livré son message. L’être avait été entendu et compris. Des bébés naissent parfois avec un torticolis congénital et passent des mois en traitement (physiothérapie, chiroprectie, ostéopathie, etc.) avec peu de résultats. Le bébé est un être complet et complexe, et un symptôme physique, surtout en début de vie, est souvent relié directement à une émotion et/ou à une forme-pensée qu’il faut apaiser en priorité en la mettant en mots pour savoir de quoi il s’agit: c’est si différent d’un bébé à l’autre.

Bercer bébé des heures durant, le faire dormir dans son siège d’auto ou faire jouer un mobile musical ne sont pas des solutions à long terme ni des remèdes qui guérissent une souffrance profonde. Mon travail de kinésiologue auprès d’un tout petit ou d’un enfant prénatal est de l’aider à exprimer et partager avec nous sa difficulté et le moyen d’y répondre adéquatement. En début de vie, bâtir la confiance en ses parents aura un effet positif pour son estime de lui-même pour tout le reste de sa vie."



Brigitte Denis
Consultante en périnatalité, conférencière, animatrice et auteure

lundi 9 août 2010

affiche du salon 2010


concours photo sur le salon du maternage le 10/10/10


A l'occasion du Salon du maternage a Mouans Sartoux le 10 octobre prochain,
Hélène Valbonetti et l'assocaition ADAN vous propose de venir participer aux concours :
-le roudoudou le + chou (destiné a tous les roudoudous de 0 à 5 ans)
-le bidou le fou (destiné a tous les papas et mamans qui attendent un heureux évènement)
Pour les 2 concours nous vous conseillons d'apporter vos accesoires originaux et de recherhcer une idée de photo... orignale.

contacter @Hélène Valbonetti pour réserver votre participation


A gagner : pour le premier de chaque catégorie :
- 1 séance studio pour 2 adultes + enfants + 1 livre de 20 photos (valeur du lot 297€)
- 1 séance studio pour 2 adultes + enfants + 1 photo encadrée (valeur du lot 100€)
pour les 2eme et 3eme lot 1 séance studio pour 2 adultes + enfants + 1 photo encadrée (valeur du lot 100€)

Inscription :

http://www.facebook.com/group.php?gid=335937624322&ref=mf#!/event.php?eid=141360395895355&ref=mf

Le site d'Hélène Valbonetti "cocciphotos" :

http://www.cocciphotos.com/

Accompagner consciemment l’Être avant sa naissance





Le mettre au monde avant qu’il naisse…

Mettre un enfant au monde… quel acte magnifique, quel beau moment aussi ! En espagnol, accoucher amène l’idée « d’amener à la lumière » ou de « donner la lumière ». Poétique image certes, mais très réelle aussi puisque, par l’accouchement, la mère-en-devenir rend visible son enfant aux autres. De la pénombre de son nid utérin, le fœtus émerge dans la lumière. La lumière c’est aussi, symboliquement, ce qui permet de voir, de LE voir. Voir enfin l’enfant a pour effet de le rendre plus concret. Mais ces deux expressions, tant française qu’espagnole, n’impliquent-elles pas que le fœtus, avant de naître, n’est pas encore au « monde » ? Où est-il alors ? Qui est-il avant de naître ? N’existe-t-il pas encore avant sa première respiration ? Est-il vraiment déjà quelqu’un dans le ventre de sa mère ?

Découvrir la vie intérieure du bébé…

Questions pertinentes puisqu’en effet on connaît très peu l’univers fœtal. Si l’on scrute de plus en plus l’espace utérin (et même parfois de façon visuelle par l’échographie par exemple), son monde intérieur -psychique- reste encore très secret. Les émotions et les pensées du fœtus restent encore floues. En a-t-il seulement ? S’interroger ainsi pose le premier pas essentiel vers une quête faite de questions… et de réponses. Pendant la grossesse, quel parent-en-devenir ne s’est pas demandé au moins une fois ce qui se passe dans la tête et le cœur de son enfant in utero? Vivre neuf mois tout à côté d’une personne suscite évidemment un intérêt. En fait, cet être a besoin de cette saine curiosité. Cet attrait permet aux parents de se rapprocher de lui, de créer un pont qui est pour lui une nourriture vitale pour son développement physique, affectif et spirituel.

La naissance c’est le moment où l’on voit enfin l’enfant. C’est aussi le moment où, à certaines époques, on a cru qu’il se mettait à vivre, mais si, du point de vue légal, la naissance signe le début de son existence, l’enfant a quand même besoin de l’accompagnement de ses parents bien avant la confirmation de son existence sur papier ! Et plus cet accompagnement est lucide et conscient, mieux c’est ! Les chercheurs nous en apprennent tous les jours sur le corps physique de l’embryon et ils nous épatent aussi en nous décrivant les prouesses du fœtus, mais tout ce qui habite le cœur et les pensées de l’être qui est au seuil de sa nouvelle vie, de même que son âme, restent encore très mystérieux. Les outils actuels à la disposition de la médecine et de la psychologie embryonnaire et fœtale ne nous permettent pas encore de cerner de façon précise la vie psychique de l’enfant avant sa naissance, mais d’autres outils nous permettent de nous rapprocher de l’enfant avant même de le voir…

Toute la gamme des émotions…

L’enfant, pendant sa vie prénatale, n’est pas régi que par ses seuls sens physiques ni par des réflexes instinctuels. Il peut penser, ressentir, percevoir, réagir, aimer, avoir des préférences, aspirer, rouspéter ou refuser… et il sait très bien dire exactement quel besoin chez lui n’est pas comblé et comment l’apaiser. Le fœtus vit des émotions et, contrairement à ce que l’on dit souvent, ces sentiments sont souvent les siens en propre et non seulement ceux de sa mère par symbiose. Certains états psychiques du fœtus sont agréables, d’autres sont… moins confortables, et il les vit avec la même intensité et les mêmes nuances subtiles que les adultes : peurs multiples, colère, tristesse, deuil, appréhensions et aussi joie, enthousiasme, fébrilité, etc. Ces sentiments s’expriment extérieurement de façon différente que pour nous, les adultes, puisque ce tout-petit n’a pas encore accès au langage verbal.

« Quand on ne peut pas parler, on trouve d’autres moyens de communication », disent Anne Givaudan et Daniel Meurois dans leur livre "Les Neuf Marches" et c’est bien ce que cet enfant prénatal fait ! Le fœtus essaie de communiquer avec ses parents de plusieurs façons, mais parfois son besoin de passer son message est si fort qu’il n’hésite pas à prendre des moyens plus musclés pour réussir à se faire entendre. Alors la grossesse semble moins bien se dérouler et certains maux viennent déranger la femme enceinte. Si tous les malaises de la grossesse semblent ne provenir que du corps de la mère-en-devenir, il ne faut pas s’y tromper. Il est vrai que parfois certains malaises lui appartiennent en propre, mais d’autres viennent réellement du fœtus et sont pour lui une forme de langage. Autrement dit, parfois les maux qui s’inscrivent sur le corps de sa mère-en-devenir sont ses mots à lui. Il emprunte ni plus ni moins le véhicule qu’est sa mère pour s’exprimer ! Il utilise la forme physique maternelle non seulement pour arriver sur Terre et se construire un corps, mais aussi pour s’exprimer. Et cela dure pendant les neuf mois de son périple prénatal de même que les quelques premiers mois après sa naissance ! C’est ainsi, par exemple, que certains problèmes d’allaitement sont l’expression de besoins non entendus chez l’enfant.

Donner la parole à l’Être…

Départager à qui appartiennent ces maux/mots est la première étape vers la compréhension de ce qui est dit et vers la guérison de la personne qui souffre. Lorsqu’un symptôme surgit durant la grossesse, il est essentiel de se poser la question suivante : « Qui parle ? Qui s’exprime maintenant ? » Est-ce vraiment la mère ou est-ce l’enfant ? Il est maintenant possible de traduire mots pour maux toutes ces souffrances de façon très précise. Comprendre la source d’un symptôme et ses racines profondes puis répondre au besoin essentiel non comblé démarre le processus de guérison à la fois pour l’enfant et pour la mère. « Ce que le corps ne peut pas dire en mots, il le crie avec ses maux » dit sagement Jacques Salomé. Si M. Salomé parlait ainsi du jeune enfant, cela est vrai aussi pour le fœtus.

Il existe plusieurs moyens de communiquer avec l’Être avant sa naissance. La Parole Au Bébé (PAB) est l’un d’eux. Cette approche donne véritablement la parole à l’être qui se tient sur le seuil de sa nouvelle vie. Offrir l’opportunité à cette personne non seulement de s’exprimer, mais d’être bien entendue et bien comprise, lui permet de dire ses peurs actuelles, ses objectifs, ses espoirs, ses besoins précis et comment elle souhaite que ses parents l’accompagnent en conscience et en gestes précis dès maintenant. Elle nous parle également de ses bagages et du moyen de les alléger un peu. Les parents sont ses premiers guides et accompagnants terrestres et hormis le fait qu’une entente a été conclue avant la conception, l’enfant a besoin d’un coup de pouce humain concret pour bien démarrer sa vie. Le fait de nommer une difficulté précise ou un défi plus exigeant lui ouvre des portes et facilite son arrivée… ainsi que le travail des parents plus tard. Oui, même avant de naître, un tout petit fœtus peut faire de grands pas parce qu’il est aussi un grand être, une vraie personne. La croissance peut se faire au niveau de l’âme, du cœur et/ou des pensées (ou des « Formes-Pensées » selon l’expression d’Anne Givaudan), et les effets de ce travail touchent aussi le corps physique de l’enfant… et les parents.

La Parole Au Bébé…

Mais qu’est-ce donc que la PAB ? Ces trois lettres signifient tout simplement Parole Au Bébé. Il s’agit d’une technique toute simple que j’ai mis au point pour, comme le mot le dit, donner la parole au bébé. Au fil des années, je me suis inspirée entre autres de la kinésiologie appliquée (découverte à la fin des années soixante, aux États-Unis par un chiropraticien, le Dr Goodheart). Pour les parents cette approche est très facile à apprendre, et je leur enseigne la PAB pour leur permettre de dialoguer avec la Sagesse présente au cœur de leur bébé et construire ainsi une belle relation avant même de le voir et de le tenir dans leurs bras. Pourquoi attendre neuf mois avant de rencontrer l’enfant lorsqu’il est si facile de le faire dès maintenant ? Cette technique ne nécessite de notre part aucun don spécial, ni de médiumnité, ni de clairvoyance. C’est une clé physique – un simple code musculaire – qui nous ouvre une porte énergétique vers l’Être.

Les parents-en-devenir peuvent l’utiliser durant la grossesse pour apprendre à mieux rencontrer et connaître leur enfant et l’accompagner d’une façon plus lucide et plus consciente. Dans mon bureau, les mères-en-devenir viennent également pour mieux comprendre tous les maux de la grossesse (nausées, vomissements, constipation, hémorroïdes, diabète, anémie, basse ou haute pression (et pré-éclampsie), fatigue, angoisse, col « incompétent », placenta prævia ou décollement partiel du placenta, saignements, insomnie, maux de dos, peu de gain de poids ou surpoids, mauvaise présentation ou position du fœtus, croissance fœtale ralentie ou insuffisante, contractions, retard par rapport à la date supposément prévue pour l’accouchement, etc. En préconception, les couples viennent pour comprendre une ou des fausses-couches, pacifier un deuil périnatal passé, faciliter une adoption, nettoyer les lignées maternelle et paternelle, donner du sens à une infertilité inexpliquée ou au départ d’un jumeau in utero, etc. La PAB donne aussi la parole au bébé, après sa naissance, durant toute son enfance, sans limite d’âge.

Mettre au monde…

Durant le processus de la mise au monde de l’enfant, l’accouchement proprement dit ne correspond qu’à une toute petite étape. La mise au monde terrestre débute bien avant ce moment-là, dès la conception, plus tôt même ! On met beaucoup d’emphase sur le jour de l’accouchement et c’est, effectivement, un moment très important, mais il ne faut pas pour autant minimiser l’accompagnement que les parents-en-devenir peuvent offrir à leur bébé avant ce grand moment. Penser à lui, lui parler et… l’écouter : ces trois actions ont un effet réel sur lui et sur le lien qu’ils construisent tous ensemble. Même s’il n’est pas encore né, même si les supports physiques que sont sa forme physique et son cerveau ne sont pas finalisés, le bébé entend et il nous écoute. Il ressent notre attention empathique, il sent notre présence, notre chaleureuse attention, et il se sent aimé… ou pas.

S’apprêter à naître, pour certains bébés, c’est se sentir exilés vers un pays inconnu, et leur arrivée peut être perturbée par des états d’âme et de cœur en souffrance qu’ils apportent parfois de bien loin. Lui démontrer concrètement, par une écoute attentive de son Être que, dès maintenant et pour toute sa vie, ses parents sont présents à lui est une façon très efficace de le rassurer avant de voir le jour. Cet accueil facilite la naissance – et l’accouchement par le fait même – en lui permettant de collaborer entièrement sur tous les plans et de se présenter aux portes de sa nouvelle vie avec joie et enthousiasme, tout cela sans oublier d’où il vient et ce qu’il vient faire « ici-bas ».

Mettre au monde un enfant prend plus que les quelques heures que dure l’accouchement. Accueillir un être prend au moins les neuf mois de la grossesse. Devenir parent implique une action tant extérieure qu’intérieure, une présence consciente à lui, une participation active du cœur des deux parents, du corps de la mère-en-devenir, de notre esprit et de notre âme qui vont bien au-delà de la poussée hors de l’utérus et de sa première bouffée d’air. Être enceinte représente beaucoup plus que se préparer à accoucher. Accepter consciemment la parentalité c’est accompagner un être durant la première phase de son incarnation et le mettre au monde… bien longtemps avant qu’il naisse.

Lectures de référence :
Les neuf marches - Histoire de naître et de renaître - Anne Givaudan et Daniel Meurois, Éditions SOIS.
Formes-Pensées - Découvrir et comprendre leurs influences sur notre santé et notre vie - Anne Givaudan avec la collaboration du Dr. Antoine Achram, Éditions SOIS.

Brigitte Denis
Consultante périnatale, Montréal - Canada
Auteur du livre : "La Parole Au Bébé", éditions Le Dauphin Blanc
http://www.brigittedenis.com/

dimanche 8 août 2010

Être parents de prématurés : que d’émotions !

par Jules Michel Pialle :

http://www.facebook.com/group.php?gid=134131189957367&v=wall

Actualité sur la prématurité 7 décembre, 2009
À moins d’avoir connu la situation, on sait peu de choses sur le quotidien d’un bébé prématuré hospitalisé… mais on imagine encore moins ce que vivent les parents de prématurés ! Les parents eux-mêmes, focalisés sur leur bébé, ne réalisent pas toujours ce qu’ils traversent… Et pourtant, devenir parents de prématurés, c’est une aventure chargée en émotions. Éclairage sur cet aspect de la question.


Dans la tête des parents de prématurés

« L’événement le plus stressant de leur vie » ! C’est ainsi que de nombreux parents de prématurés ont décrit la naissance de leur bébé à Sylvie Louis, auteur du « Grand livre du bébé prématuré ».

Alors, bien sûr, chacun vit cette situation différemment selon son caractère – verre à moitié vide ou à moitié plein, on connaît la chanson… et aussi selon le moment de la naissance, ces quelques semaines qui font toute la différence entre un grand prématuré et un prématuré « tout court ».



Tous les parents sont différents, et pourtant… Catherine Druon, psychanalyste pendant 16 ans dans un service de médecine néonatale, s’accorde avec Sylvie Louis quant aux émotions ressenties par une grande majorité des parents de prématurés :


Le choc, d’abord, atténué dans le cas d’une grossesse à risque, où les parents sont mieux préparés. Après la naissance, le père se sent en « première ligne » : il affronte seul l’événement, la découverte de l’unité de réanimation en tenue de « spationaute », la rencontre avec son drôle de bébé, petit « extraterrestre » entouré de machines ultra-sophistiquées, et il doit décrypter tout seul le discours de l’équipe médicale. Bref, explique Catherine Druon1, il ressent « une impression d’irréalité, un flou, une angoisse, qu’il doit contrôler pour faire face à une nouvelle épreuve : la détresse de la mère ».

De son côté, la mère se sent souvent coupable, ressassant les détails de sa fin de grossesse, et les « imprudences » qu’elle interprète, souvent à tort, comme les causes de cette naissance prématurée.

Passé le choc initial, les parents de prématurés sont fréquemment assaillis par « la peur ou plutôt les mille et une peurs »2, de l’angoisse concernant la santé de bébé jusqu’à la crainte de le toucher, en passant par l’inquiétude de ne pas être capable de s’attacher à ce petit être en sursis…

On observe aussi d’autres émotions comme la colère, quelquefois même dirigée contre l’équipe médicale, le sentiment d’injustice ou d’échec, la tristesse allant parfois jusqu’à la dépression…



Bref, dans la tête des parents de prématurés, ça s’agite et ça cogite ! Loin de nous l’idée de décourager ceux qui vivent ou risquent de vivre cette situation… Au contraire : savoir que leur ressenti est normal, voilà qui devrait rassurer les parents d’enfants nés en avance. Et comme lors de tout traumatisme, exprimer ses émotions permet de les évacuer, d’éviter de les ressasser indéfiniment : une bonne raison de rencontrer le pédopsychiatre ou le psychologue du service de néonatologie…





Difficile d’être compris…

Les parents de prématurés ne sont pas les seuls à être tout « chamboulés » pas cette naissance : bien souvent, la nouvelle est aussi un choc pour les proches, les amis, les collègues, etc. La plupart des gens, ne sachant comment réagir, préfèrent s’abstenir. Les Mamans de prématurés témoignent avec tristesse qu’elles reçoivent peu de visites, peu de cartes de félicitations, et surtout – peut-être pour conjurer le sort – peu de cadeaux de naissance…



Avec les grands parents, il est parfois difficile d’être sur la même longueur d’onde, alors qu’« avant la naissance, les deux générations partageaient, la plupart du temps, de l’amour et une attente heureuse pour ce bébé2 ». Que les grands-parents fassent preuve d’un pessimisme déprimant ou d’un optimisme forcené, le résultat est le même pour les parents du bébé prématuré : ils se sentent rarement compris.

Heureusement certains services de néonatologie autorisent les grands-parents – eux aussi – à rendre visite aux prématurés. Cela leur permet alors de faire connaissance avec leur tout « petit »-enfant… et ainsi de mieux comprendre leurs propres enfants.



Quelquefois, l’incompréhension s’installe au sein même du couple parental : chacun réagit au stress à sa manière et à son rythme, ce qui peut entraîner des non-dits ou des décalages. Beaucoup de couples parviennent à s’épauler mais parfois – souligne Sylvie Louis2 – « il est difficile de soutenir l’autre alors qu’on se retrouve plongé soi-même dans une situation à haute teneur émotive. » Là encore, se faire aider par un psychologue permet souvent de débloquer la situation…



S’il y a bien des gens qui comprennent les parents de prématurés, ce sont les membres de l’équipe médicale, et en premier lieu, les infirmières. Cette entente est très importante pour le bien-être du bébé… et de ses parents. Même si elles sont très occupées, les infirmières prennent le temps d’informer les parents de l’état de leur bébé, et aussi de les écouter… Une écoute réconfortante pour les parents car, on l’a vu, elle n’est pas toujours possible avec les proches. A l’inverse, les infirmières aussi ont besoin d’être reconnues dans leur travail : une petite carte, une photo du bébé devenu grand, ou une visite quelques mois plus tard… Voilà une attention souvent appréciée par le corps médical !





Réagir et agir…

Certains parents de prématurés ont du mal à trouver leur place auprès de leur enfant, notamment vis à vis des infirmières, qui ont « la chance » d’être proches de leur bébé au quotidien. Dans une lettre ouverte aux parents2, Lucie Fortier, infirmière en néonatalogie, précise le rôle de chacun : « Vous réalisez des choses agréables pour votre bébé, vous le caressez, vous lui parlez, vous le bercez, bref vous lui consacrez du temps et vous l’aimez. Nous, les infirmières, nous nous chargeons des autres soins moins agréables pour lui ».



Consacrer du temps à son bébé et l’aimer… c’est le rôle de tous les parents, mais dans le cas d’une naissance prématurée, c’est parfois un peu plus difficile.

On sait que l’amour maternel ou paternel n’est pas toujours un « coup de foudre » ! Cela peut prendre du temps de s’attacher à son bébé, et quand il est prématuré, c’est plus compliqué : on ne peut pas toujours prendre bébé dans ses bras, on se focalise sur son état de santé, on n’est pas dans la fusion parents-enfants mais dans une relation à trois avec l’équipe médicale… et on redoute parfois de s’attacher, au cas où… Malgré les obstacles, explique la psychiatre Catherine Druon, il est très important de favoriser l’attachement des parents à leurs bébés prématurés, gage de leur relation future.



Quant au temps passé avec bébé, certains jeunes parents sont un peu désemparés et ne savent pas quoi faire face à l’ « incubateur ». Personnaliser cet univers médical par des petits objets personnels, une jolie carte, un couvre-incubateur décoré, une boîte à musique enveloppée dans un linge pour atténuer le son… c’est un premier pas pour apporter un peu de tendresse à son bébé !

On peut aussi conseiller aux parents de prématurés de prendre part aux soins de leur enfant : changer sa couche, humecter ses lèvres sèches avec de la vaseline, lui faire faire son rot, le changer de position… autant de petits gestes qui font naître le sentiment d’être parent.

D’autres activités plus spécifiques permettent de tisser ce lien déterminant entre le bébé prématuré et ses parents. On connaît les bienfaits du contact peau à peau avec la méthode kangourou. On peut aussi pratiquer le massage, très bénéfique au bébé. Le contact doit être ferme et enveloppant, sur un rythme lent, plein d’amour. L’idéal : demander conseil aux infirmières ou à l’ergothérapeute du service sur les gestes qu’apprécie bébé.



Ainsi, petit à petit, bébé et ses parents vont s’apprivoiser mutuellement, et se préparer au grand jour, quand bébé rentre chez lui… mais c’est une autre histoire !